Rehabilitar habilitar una esperanza posibilitar un lugar un encuentro habitar un espacio un tiempo abrir los ojos a media caña respirar oler cada mañana caminar por las nubes regar los cipreses coger un puñado de arena sembrar la tierra con el viento oler oler la vida quedarse inmóvil viendo pasar las nubes... MOLER LA VIDA.
El tema central de este Blog es LA FILOSOFÍA DE LA CABAÑA y/o EL REGRESO A LA NATURALEZA o sobre la construcción de un "paradiso perduto" y encontrar un lugar en él. La experiencia de la quietud silenciosa en la contemplación y la conexión entre el corazón y la tierra. La cabaña como objeto y método de pensamiento. Una cabaña para aprender a vivir de nuevo, y como ejemplo de que otras maneras de vivir son posibles sobre la tierra.
viernes, 18 de mayo de 2012
La cabaña de Ryōkan Taigu (大愚 良寛)
Ryōkan Taigu
Other names Eizō Yamamoto. Born 1758 Niigata, Japan. Died 1831 Tradition Tibetan Buddhism School Sōtō (Image source: Opensource)
Ryōkan Taigu lived much of his life as a hermit. Ryōkan spent much of his time writing poetry, calligraphy, and communing with nature. His poetry is often very simple and inspired by nature.
“Ryōkan and Nun Teishin” by Yasuda
Yukihiko The Japanese painter Yasuda Yukihiko (安田靫彦 1884–1978) perceived Ryōkan’s
character through his calligraphy.
Ryôkan (1758-1831)
Ryokan
(良寛, Ryōkan), también conocido como Taigu Ryōkan fue un monje budista Zen, calígrafo
y poeta que vivió en Niigata (Japón) del 1758 al 1831. Descendiente de una
familia acomodada, su padre poeta de cierto renombre ejercía la jefatura del
poblado, el joven Eizo pasó su juventud dedicado al estudio. A los dieciocho años
decidió entrar en un monasterio zen. Allí su vida dio un vuelco. Estudió con el
famoso maestro Kokusen de la escuela Sotô. El monje budista Ryōkan compuso
muchos wakas (poemas) en un estilo naif evadiendo intencionalmente las reglas
complejas y el estilo tradicional del waka.
Después de la muerte de su maestro, Ryokan fue reconocido como el único
heredero y depositario de la Transmisión. Pero a pesar de haber sido designado
como sucesor de Kokusen, elegió dejar el monasterio de su maestro. Pasó los
veinte años siguientes en una ermita en la montaña. La llamó Gogo an. En los
últimos años conoce a Teishin, una monja zen joven, con la que mantuvo una
íntima amistad. En el final de su vida, abandonará Gogo an para instalarse en
la residencia de su amigo Kimura Motoemon. El "gran tonto", 'taigu'
en japonés, cómo él mismo se llamaba, murió en 1831, a los setenta y dos años.
五合庵
Gogō-an, the cottage where Ryōkan lived from 1804 to 1816 (reconstructed in 1914)
Gogō-an: Long associated with famous monk, Ryōkan Taigu. 20-year retreat used by famous monk Ryōkan during the Edo Era
A Japanese monk of the
Sôtô school of zen during the Edo period. After receiving a Confucian education
(see Confucianism) in his youth, he turned aside from the path of governmental
work
laid out by his father and entered the Sôtô order at 18. This was a period in
which, under the influence of Chinese Ts'ao-tung monks, the Sôtô school was
undergoing a wave of reform, and many were advocating strict regimens of
meditation and the study of Sôtô founder Dôgen's works. Ryôkan fell in with this
reformist programme, and studied with several strict and uncompromising masters.
In 1792, he received word that his father had travelled to Kyoto to present a
work to the government denouncing political intrigue and corruption, and had
then committed suicide, apparently to call attention to his protest. Ryôkan
arranged the funeral and subsequent memorial services, and then set out on
religious pilgrimage for several years. Only in 1804 did he settle down on Mt.
Kugami, where he stayed for twelve years. He is remembered for the depth of his
enlightenment that manifested in the spirit of acceptance and equality that he
showed to all, from officials to prostitutes. He played with children, composed
poetry in praise of nature, was renowned for his calligraphy, lived in extreme
simplicity, and showed love for all living things to the extent of placing lice
under his robes to keep them warm, allowing thieves to take freely from his
possessions, and letting one leg protrude from his mosquito net at night to give
the mosquitos food.
Buddhism Dictionary
Ryōkan Taigu (大愚 良寛, Taigu Ryōkan?, 1758-1831) était un moine et ermite, poète et calligraphe japonais. Né Eizō Yamamoto (山本 栄蔵, Yamamoto Eizō?), il est plus connu sous son seul prénom de moine Ryōkan (良寛?, signifiant « Grand-Cœur »). Ryōkan est l'une des grandes figures du bouddhisme zen de la fin de la période Edo. Au Japon, sa douceur et sa simplicité ont fait de lui un personnage légendaire.
Sa vie d'ermite est souvent la matière de ses poèmes. Un soir que sa cabane a été dépouillée de ses maigres biens, il compose ce qui deviendra son haïku le plus connu et dont il existe de nombreuses traductions en diverses langues ; en voici deux en français :
« Le voleur parti / n'a oublié qu'une chose – / la lune à la fenêtre. »
— (trad. Titus-Carmel, 1986)
« le voleur / a tout pris sauf / la lune à la fenêtre »
— (trad. Cheng et Collet, 1994)
Biographie:
Dans la forêt verdoyante,Ryōkan est né à une date incertaine, en 1758, à Izumozaki, petit village sur la côte ouest du Japon, dans l'actuelle préfecture de Nīgata, le pays des neiges. Son nom de naissance est Eizō Yamamoto (山本 栄蔵, Yamamoto Eizō?). Son père est chef du village et prêtre shinto. Enfant, il étudie les classiques japonais et chinois. Vers l'âge de 20 ans, Ryōkan se rend dans un temple zen Sōtō du voisinage et devient novice. Il y rencontre un maître de passage, Kokusen, et part avec lui pour le sud du pays. Pendant douze ans, il se forme à la pratique du zen. En 1790, Kokusen le nomme à la tête de ses disciples et lui confère le nom de Ryōkan Taigu (大愚 良寛, Taigu Ryōkan?, « esprit simple au grand cœur », ou litt. « grand benêt bien gentil »). À la mort du maître un an plus tard, Ryōkan abandonne ses fonctions et entame une longue période d'errance solitaire à travers le Japon. Il finit par s'installer, à l'âge de 40 ans, sur les pentes du mont Kugami, non loin de son village natal, et prend pour domicile une petite cabane au toit de chaume, Gogōan.
Dans la forêt verdoyante,
mon ermitage. Seuls le trouvent Qui ont perdu leur chemin. Aucune rumeur du monde, le chant d'un bûcheron, parfois. Mille pics, dix mille ruisseaux, pas une âme qui vive.
Mendiant chaque jour sa nourriture selon la stricte règle monacale et pratiquant assidûment la méditation assise ou zazen, Ryōkan cependant ne célèbre aucun rituel ni ne dispense aucun enseignement. Jamais non plus il n'évoque un point de doctrine ou ne fait état d'un quelconque éveil, petit ou grand. En été, il se promène ; en hiver, il souffre, trop souvent, du froid, de la faim et la solitude. Parti pour mendier, il s'attarde pour jouer à cache-cache avec les enfants de ses voisins, cueillir un brin de persil au bord d'un sentier, soigner un malade au village ou partager un flacon de saké avec les fermiers du pays.
Demain ? Le jour suivant ? Qui sait ? Nous sommes ivres de ce jour même !
Les calligraphies de Ryōkan, aujourd'hui très prisées par les musées, suscitaient déjà bien des convoitises autour de lui. Aussi, chaque fois qu'il va en ville, c'est à qui, petit boutiquier ou fin lettré, se montrera le plus rusé pour lui soutirer quelque trésor issu de son pinceau. Ryōkan, qui a pour émule Hanshan, le grand ermite chinois de la dynastie Tang, calligraphe et poète comme lui, n'en a cure.
Moine benêt l'an passé, cette année tout pareil.
Son mode de vie non conformiste, sa totale absence de religiosité, ont suscité bien des querelles d'érudits. Son bouddhisme était-il authentique ? Était-il oui ou non un homme éveillé ? À ces questions, Ryōkan, pour qui le zen ne pouvait être que profonde liberté, avait livré sa réponse :Au bout de vingt ans passés dans la forêt, affaibli par l'âge, Ryōkan doit quitter Gogōan. Il trouve alors refuge dans un petit temple un peu à l'écart d'un village. Il soupire après la montagne, compare sa vie à celle d'un oiseau en cage. À l'âge de 70 ans, il s'éprend d'une nonne appelée Teishin, elle-même âgée de 28 ans. Ils échangent de tendres poèmes. À Ryōkan qui se lamente de ne pas l'avoir vue de tout l'hiver, Teishin répond que la montagne est voilée de sombres nuages. Ryōkan lui réplique qu'elle n'a qu'à s'élever au-dessus des nues pour voir la lumière. Il meurt entre ses bras le 6 janvier 1831, âgé de 72/73 ans.
Gracias por permanecer sensible por los otros, gracias por dar esperanza en este mundo inquieto, pero que de todas formas alberga lugares y corazones donde puede reinar la quietud.
2 comentarios:
Gracias por permanecer sensible por los otros, gracias por dar esperanza en este mundo inquieto, pero que de todas formas alberga lugares y corazones donde puede reinar la quietud.
hola buenas, alguien sabe si alguna editorial ha publicado los poemas de Ryokan en castellano? Gracias
Publicar un comentario